Les Foulées du Tram, c’est une institution à Nantes. Chaque année depuis une quarantaine d’années, chaque second week-end d’octobre, nous nous retrouvons pour 14 à 16km de course à pied suivant le parcours choisi.
Le principe : un aller-simple. Cela fait 4 années consécutives que je réalise cette course, d’abord seule puis accompagnée depuis l’an dernier. Chaque année, le parcours change et part d’une commune différente de l’agglomération nantaise. Tantôt nord-loire, tantôt sud-loire.
Cette année, nous partions de Basse-Goulaine pour parcourir 14,3km jusqu’au Cours Saint-Pierre. Le lieu de départ change, mais jamais le lieu d’arrivée.
2014 : boucle simple en partant et en arrivant sur le cours Saint-Pierre
2015 : départ de la Chapelle sur Erdre, en longeant l’Erdre par la Jonelière et le quartier des Facs
2016 : départ de Couëron en passant par Atlantis
Cette année, nous sommes passées sur l’Île de Nantes et par le CHU, le parcours pouvait parfaitement ressembler à celui que je peux faire en sortie du dimanche. J’attends impatiemment que les Foulées du Tram nous fassent passer aux hangars à Banane. Même si le Marathon de Nantes nous y amène déjà.
8 octobre 2017
Il est 15h (même heure de départ, toujours). C’est souvent un problème cet horaire. On ne sait pas comment manger avant, on ne sait pas quoi faire de sa journée pour ne pas se fatiguer. Mes meilleurs départs de course ont toujours été autour de 8h45/9h. J’applique le traditionnel régime riz-jambon-banane à 12h et tout s’est toujours bien passé sur le plan digestif. On oublie les fibres !
15h : le départ est lancé (timidement)
Il y a quelques gouttes qui arrivent… Cela ne nous décourage pas ! Les Foulées du Tram est une course gratuite, une institution par chez nous, tout coureur l’a au moins faite une fois. De par sa gratuité, le chronométrage est… olé olé ! Le chrono est lancé lorsque le départ sonne sauf que si vous êtes en bout de file (comme nous ce jour-là) et bien… Vous vous prenez presque 10 minutes sur le chrono officiel. Le passage de la ligne de départ ne lance pas votre chrono personnel. C’est l’inconvénient. Cependant, le temps est bien pris en compte lorsque vous passez la ligne d’arrivée.
Pour mon binôme, Marie et moi, nous avons fait 1h20 sur nos montres, 1h29 en temps officiel pour 14,3km. La différence est flagrante, mais il a fallu attendre que les 7000 personnes devant nous se mettent à courir. C’est un petit peu long.
Ravitaillements réguliers
Nous passons dans des petites rues ce qui nous ralentit. Basse-Goulaine (commune du départ) est très vallonnée, nous enchaînons les faux-plats, un petit peu casse-patte. Au bout de 7/8km, nous traversons la Loire et filons sur l’Île de Nantes, puis le CHU. À ce moment-là, nous prenons nos aises et courons à notre rythme (environ 5’25″/km).
À trois reprises, nous croisons les ravitaillements en eau (dans des gobelets en carton) pas très pratiques d’accès. Les coureurs n’en mettent pas partout (sauf dans la zone définie) ce qui est appréciable.
Après deux belles montées (rue Jean-Jacques Rousseau et vers la Cathédrale), nous franchissons la ligne d’arrivée main dans la main, en ayant déjà hâte de prendre le départ de notre marathon duo le 22 octobre (à Clermont-Ferrand, cf. Marathon des Puys).
Prochaines étapes ?
Je (re)signe pour l’édition 2018 qui se tiendra (sûrement) le dimanche 7 octobre. D’où partirons-nous cette fois-ci ? Mystère… En tout cas, nous repartons heureuses car cette course représente beaucoup pour nous, elle reste accessible à tous (de par sa gratuité et sa distance à mi-chemin entre le 10km et le semi-marathon). En prime, nous recevons une bouteille d’eau, un tee-shirt (XXXXL) et une barquette de mâche nantaise à l’arrivée. Nous devons rendre notre dossard en échange.
J’ai pu arborer fièrement ma nouvelle tenue Mizuno #MizunoRelayCup (article prochainement sur ce défi) qui me tiendra chaud le samedi 2 Décembre à minuit, au départ de la mythique SaintéLyon.
A très vite pour de nouvelles aventures running !
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