La SaintéLyon ? Ce trail mythique de 72km, en pleine nuit, en plein hiver, au beau milieu de nul part ? Oui, c’est bien de cet évènement dont je vais vous parler aujourd’hui.
J’ai eu la chance de pouvoir participer à la SaintéLyon en collaboration avec la marque de running Mizuno. Cette année, ils ont décidé de mettre les bouchées doubles pour faire de ce rassemblement un moment inoubliable. Ils ont créé la MizunoRelayCup.
La MizunoRelayCup
Vous trouvez ici les informations officielles. Mais je vais vous en parler de “vive voix”. En Juillet, je savais que j’allais affronter une portion de la Sainté Lyon, le samedi 2 décembre 2017 (ou plutôt devrais-je dire le dimanche 3 décembre à 00h). J’ai embarqué avec moi Roselyne, happy adhérente de l’association dont je dépend (Happy Running Crew), présente sur Lyon ce qui rendait la logistique bien plus simple. Le critère principal ? Être complètement débutante en trail et n’avoir jamais participé à la SaintéLyon : et bien ce critère était largement rempli.
La MizunoRelayCup, c’est 8 équipes de 3 : deux coureurs sélectionnés par Mizuno et un athlète (affilié Mizuno ou bien ayant une grande expérience en trail et sur la SaintéLyon). En bref, nous sommes accompagnés de mordus de course à pied à haut niveau, entourés d’ex-gagnants des différents formats de l’évènement. Ce n’est pas ça qui va nous impressionner ! Même si nous sommes, Roselyne et moi-même, des adeptes de la route, cela ne fait pas de mal de se confronter à la nature. Chaque sortie trail est un nouveau moyen d’apprivoiser les difficultés que l’on ne rencontre pas en ville. Je détaillerai ci-dessous.
Le 15 septembre, les équipes sont annoncées. Je retrouve donc Roselyne dans ma team et je découvre notre coach : Antoine de Wilde. J’avoue que je ne le connaissais pas du tout avant de me pencher sur son CV sportif via ses réseaux sociaux. Nous prenons vite contact pour nous présenter, lui décrire un peu notre passif sportif, nos expériences en course officielle, nos meilleurs chronos, nos habitudes de pratique.
Des rassemblements, des rencontres
La MizunoRelayCup, ce n’est pas seulement être cachée, véhiculée, nourrie et habillée par Mizuno. Ces aspects sont mineurs comparés à l’expérience que nous vivons et aux rencontres faites. Nous avons tous et toutes une vie sportive différente : du partage à la clef ! Nous venons des 4 coins de la France, et nous nous sommes rejoints le 7 octobre et 11 novembre pour s’entraîner ensemble et se rencontrer. Certaines têtes sont déjà bien connues grâce à nos réseaux sociaux.
Le 7 octobre, nous avons partagé une 1/2 journée ensemble, pour se découvrir et découvrir le projet. Moins de 2 mois avant le jour J, nous prenons en main nos équipements (tenues + chaussures). 2 paires chacun : à nous de courir avec, et de choisir la bonne pour le 2 décembre ! 2 tenues aussi : une moins chaude, une autre qui l’est plus… Ce n’est pas parce que la course est début décembre, qu’il fait forcément froid. Certaines années, les coureurs ont été très surpris : autant la neige, que la pluie, que le froid, et parfois même trop chaud (il est dangereux de trop se couvrir “au cas où” quand on court). Nous avons parcouru 15km ce jour-là et avons titillé la Fourvière !
Le 11 novembre, c’est-à-dire le week-end dernier, sonnait le dernier rassemblement avant la course. Je suis arrivée la veille, ai dormi dans le même hôtel que d’autres participants au projet qui venaient de loin (Bordeaux, Lille, Paris). Petit-déjeuner protéiné englouti à 7h, nous sommes partis pour la reconnaissance du parcours de la Sainté Lyon en avant-première (et de jour !). Nous n’aurons pas la chance de voir ce qui nous entoure puisque nous courrons de nuit.
Nous avons parcouru 24km sur la portion n°2 du relais par 3 (format 72km). C’était donc parfait pour Roselyne car elle découvrait de jour tout son parcours. Pour Antoine et moi, ce sera la surprise ! Cette portion comprenait 650m D+ (montées) et 1000m D- (descente). Nous avons moins grimpé que ce que me réserve ma partie : 850m D+ pour 600m D-. Les jambes vont piquer !
En 3h, nous avons bouclé les 24km de cette journée. Pas mal de pauses sur le chemin, les montées en marchant, attendre les autres pour ne pas trop se disperser… C’est tout ça aussi l’expérience du trail. Bien différent de l’aspect compétitif et personnel de la route (même si je reconnais que parfois, j’aime cela pour atteindre un objectif).
Antoine de Wilde, notre coach, nous a vraiment accompagnées du début à la fin. Il nous a même perdu à un moment ce qui lui a valu un petit détour de 3km supplémentaires. Nous étions vraiment en rase campagne !
Ma préparation physique
Un coach, c’est comme lui. Quelqu’un qui nous accompagne physiquement, mentalement et à distance. Chaque lundi, nous recevons notre programme d’entraînement de la semaine. Il s’adapte à notre emploi du temps et nous propose des séances adaptées à chacune : selon le niveau et la forme de Roselyne, selon mes contraintes horaires et ma forme aussi. 3 séances hebdomadaires en moyenne, j’ajoute souvent une sortie sans prise de tête en EF entre amies d’environ 10km. Au total ? Entre 42 et 55km par semaine. Une bonne charge kilométrique qui nécessite de l’organisation, une bonne récupération et une bonne alimentation.
1 séance en EF d’environ 1h et des exercices de gainage
1 séance de fractionné (court ou long)
1 séance longue qui associe des exercices de chaises/trot/saut alternés avec du footing
1 séance entre amies entre 8 et 12km
Je vis et cours en ville, il est donc difficile de me confronter à des terrains similaires à ceux que j’ai pu arpenter ce week-end !
L’aventure continue. Il me reste moins de 3 semaines pour faire mes preuves en entraînement de mon côté avant de se retrouver à nouveau du 1er au 3 décembre, pour un week-end qui s’annonce folie (dans tous les sens du terme). Je rédigerai un article plus en détails sur cette course et la fin de ma préparation.
A très vite !
Je remercie encore une fois Mizuno de me permettre de vivre cette expérience, chouchoutée et merveilleusement bien entourée !
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